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grande scène

complexe culturel de l’Angelarde

Les concerts des mardi 13 et mercredi 14 juin auront lieu au Nouveau Théâtre


Jeudi 8 juin | Grande Scène | 21h

Earth, Wind & Fire Experience by Al McKAY

Al McKay / Guitare
Timothy Owens / Voix
Claude Woods / Voix
Devere Duckett / Voix
Gregory “Gmoe” Moore / Guitare
Ben Dowling / Clavier
David Iwataki / Clavier
James Manning / Basse
David Leach / Percussions
John “LJ” Holifield / Batterie
Luis Gonzalez / Trompette
Omar Peralta / Trompette
Shaunte Palmer / Trombone
Keith McKelley / Saxophone

https://www.almckay.com/
https://www.youtube.com/watch?v=KYEuFMqeRRM

Construit autour du légendaire guitariste d’Earth Wind & Fire, Al McKay, et d’un groupe des meilleurs musiciens de studio et de route de Los Angeles, le bien nommé « Earth Wind & Fire Experience by Al McKay » est un groupe de jazz-funk originaire de Chicago dans l’Illinois. Tube après tube, Al McKay et son groupe offrent d’impressionnantes performances vivantes et sensationnelles.

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À une époque où de nombreux groupes pop de premier plan se produisent avec des voix préenregistrées et du rembourrage, il est fort agréable de constater que l’héritage de cette musique américaine historique est bien vivant avec le nouveau groupe époustouflant d’Al McKay. En effet, « Earth Wind & Fire Experience by Al McKay » est peut-être le seul groupe capable de restituer cette musique avec la sensation originale et sans poudre aux yeux. Quoiqu’il en soit, pour tous les fans de Earth Wind & Fire Experience by Al McKay et de musique funk américaine, le groupe est un phénomène à ne pas manquer !
Al McKay, membre fondateur, guitariste emblématique et compositeur des tubes d’Earth Wind & Fire (Singasong, September…) est à nouveau en tournée avec son all star exceptionnel pour nous faire revivre l’atmosphère du Earth Wind & Fire de la grande époque.

Al Mckay est un guitariste et compositeur reconnu dans le monde entier. Aussi performant en studio qu’en live et leader de groupes internationaux.
Son extraordinaire carrière de plus de 50 ans de création musicale ininterrompue lui a permis d’être reconnu comme l’un des artistes les plus innovants et créatifs de sa génération. Son incroyable parcours musical le place au centre de nombreux moments importants de l’histoire de la musique moderne. Même si son nom n’est pas connu de tous, il est impossible de ne pas reconnaître un « son » si unique.

De 1973 à 1981, Al donne sa couleur sonore au groupe Earth Wind & Fire, tout en étant compositeur et co-compositeur de leur plus grands Hits. En collaboration avec le fondateur Maurice White, Mckay écrit les titres « September » et « Singasong » qui deviennent tous les deux la signature du groupe.

Après 8 années, sept albums, un grand nombre de tournées et beaucoup de Hits, Al quitte Earth Wind and Fire. Il continue de faire de la musique à travers plusieurs projets musicaux, mais se concentre principalement sur l’éducation de son fils. 

Lorsqu’il revient sur la scène musicale dans le début des années 90, c’est avec une toute nouvelle direction et une nouvelle énergie. La performance live et l’échange avec le public sont les aspects qui le satisfont le plus. C’est sous la forme d’un groupe expérimental composé des meilleurs musiciens qu’Al fait son comeback. Ce groupe, connu sous le nom de The Al Mckay Allstars, est composé d’un grand nombre de musiciens lui permettant d’explorer de nouveaux territoires musicaux mais aussi de célébrer l’incroyable histoire de Al lors de ses plus brillantes années au sein d’Earth Wind and Fire .

Vendredi 9 juin | Grande Scène | 21h

Popa Chubby

Popa Chubby / Guitare- Voix
Stefano Guidici / Batterie
Luca Chielling / Claviers
Michael Merrit / Basse

https://www.popachubby.com/
https://youtu.be/WW9G_9nZlSM
https://youtu.be/YhQWSW_AXAs

Popa Chubby arbore, avec toute l’énergie de son jeu agressif, l’habit du « guitar hero » en créant sa propre synthèse entre blues, rock, funk et pop. Aussi à l’aise dans les ballades que dans les tempos du hard boogie, ce fan indéfectible de Willie Dixon, d’Albert King et de Jimi Hendrix, a fait de ses solos de guitare paroxystiques et de ses shuffle colériques sa marque de fabrique.

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Leader incontesté du New York City Blues, Popa Chubby écume les salles de concerts du monde armé de sa Stratocaster de 1966. Crue, électrique, écorchée, sa musique résolument blues rock se démarque par une alchimie d’éléments empruntés au jazz, à la country, au funk, a la soul et même au gangsta rap. Personnage et guitariste hors normes, c’est un artiste engagé qui ne laisse personne indifférent.

En plus du guitar-blues à la new-yorkaise auquel il nous a habitué (c’est-à-dire électrique, éclectique, éclectrique, généreux, énergique et agité), le musicien baisse parfois le volume de sa fidèle guitare pour délivrer quelques ballades et mid-tempos soulful, bons comme une virée sudiste. L’âge venant, Popa Chubby a peut-être moins la rage et les crocs, il accède à une forme de sagesse qui lui permet de s’exprimer autrement, avec plus de douceur. Popa Chubby a sorti tant d’albums et rempli tant de salles : il n’a plus rien à prouver, juste ses fans à rassasier, le plaisir de jouer à partager.

Avec l’album Tinfoil Hat (2021), Theodore Horowitz (Popa chubby) fêtait ses trente années de carrière dans le blues électrique débutée dans le Bronx et déclinée depuis sur une trentaine d’albums et live. Ce brûlot anti-Trump, enregistré pendant le confinement, chez lui, dans l’Hudson Valley, le voyait renouer avec son label historique, les frenchy de Dixiefrog après cinq années d’infidélité. Dixiefrog a fait beaucoup pour Popa Chubby, et réciproquement.
Et comme chante Popa Chubby au milieu de son nouvel album :
The best is yet to come

Mardi 13 juin | Grande Scène | 21h | Nouveau Théâtre

MATTHIS PASCAUD / HUGH COLTMAN « Night Trippin »

Matthis Pascaud / Guitare
Hugh Coltman / Guitare – Voix
Karl Jannuska / Batterie
Quentin Rochas / Basse
Christophe Panzani / Saxophone

https://youtu.be/8wY-Il9qg3M?list=RD8wY-Il9qg3M
https://youtu.be/aHFesImiVZ4

Tous les deux admirateurs du pianiste/chanteur louisianais, Dr John, Matthis Pascaud et Hugh Coltman décident d’explorer la période sixties de ce dernier avec ce nouvel album « Night Trippin », un sulfureux mélange réunissant le folklore de la Nouvelle-Orléans, l’ambiance électrique du groupe et la voix suave de Hugh…

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Après 2 albums avec son groupe Square One, Matthis prépare un troisième opus en hommage au musicien de la Nouvelle-Orléans, Dr John. Pour ce nouveau projet, il collabore avec le chanteur anglais Hugh Coltman. Etant tous les deux de grands admirateurs du pianiste/chanteur louisianais, il décide d’explorer la période sixties de ce dernier. Un sulfureux mélange réunissant le folklore de la Nouvelle-Orléans, l’ambiance électrique du groupe et la voix suave de Hugh.

MATTHIS PASCAUD

Artiste qui captive par ses compositions à la fois audacieuses, volcaniques et actuelles. Son jeu à la guitare réunit ses deux influences principales : le rock pour sa dimension sonore et le jazz pour l’improvisation. Sa musique qualifiée de « Jazz progressif » brise les frontières stylistiques. Il se produit aux côté d’aristes comme Ayo, Marion Rampal, Anne Paceo, Hugh Coltman, Olivier Bogé, Wanderlust orchestra, Alain Debiossat, Sophie Alour, Krystle Warren, Sly Johnson etc…

Depuis 2017, il est directeur artistique de la chanteuse haïtienne Moonlight Benjamin pour qui il réalise deux albums entre rock et musique voodoo. Il est depuis 2015, leader du projet Square One aux côtés du saxophoniste Christophe Panzani, du bassiste Pierre Elgrishi et du batteur Karl Jannuska.

Matthis sort un premier EP intitulé « Square One » en 2016 et un premier album en 2018 «Shake », pour lequel il est nommé Révélation Jazz Magazine. Il remporte avec ce projet le prestigieux Concours National de la Défense Jazz Festival en 2018. Depuis il est artiste résident à la Nef (Angoulême).
En octobre 2019 sortira son second album « Clap Clap » largement salué par la critique, à la Une sur France Musique, diffusé sur FIP, RFI etc… Matthis Pascaud se produit aussi bien en France qu’à l’étranger : au Lincoln Center (New York), Womad Festival (UK), Jazz à Vienne, Jazz in Marciac, Salle Pleyel, New Morning, Jazzmandu (Népal) etc…

HUGH COLTMAN

Ancien leader du groupe The Hoax, Hugh Coltman, le plus frenchie des crooners anglais, chnate le blues … Il crée le très réussi « Shadows : songs of Nat King Cole » et remporte une Victoire du Jazz (Voix de l’année 2017). Inspiré de la série « Treme » et ses trésors musicaux, il part à la Nouvelle Orléans pour écrire « Who’s happy ? » et affirme ses qualités de jazzman. Il en sort une voix délicatement éraillée sur des cuivres aux accents souls, des guitares folks et des percussions dansantes. L’aventure du plus français des chanteurs britanniques risque de continuer sur la voie du succès.

Mercredi 14 juin | Grande Scène | 21h | Nouveau Théâtre

ERIK TRUFFAZ « Rollin’ & Clap »

Erik Truffaz / Trompette
Alexis Anérilles / Claviers
Marcello Giuliani / Basse
Matthis Pascaud / Guitare
Raphaël Chassin / Batterie

https://www.eriktruffaz.net/
https://youtu.be/oY_1aR_dBgc

Le trompettiste suisse Erik Truffaz est indéniablement l’un des plus brillants musiciens de sa génération. Référence incontournable du jazz mondial, son style est souvent comparé à celui de Miles Davis et sa musique est animée par la fusion et la découverte sonore. Erik Truffaz va sortir son 17ème album, »Rollin’ & Clap ». Avec ce nouveau projet, Truffaz revisite et ajoute sa touche unique à certains des plus grands morceaux musicaux de l’âge d’or du cinéma, dont « Le Casse » avec Jean-Paul Belmondo, « La Strada » de Fellini, « One Silver Dollar » avec Marilyn Monroe.

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Tout a commencé une nuit de festival, Angoulême. On avait proposé à Erik Truffaz de déjouer des musiques de cinéma. C’est une affaire délicate, pour un musicien : les bandes originales sont la peau des films, leur âme indistincte, ou dans le pire des scénarios, un simple décor des sentiments. Alors Truffaz est allé chercher dans ses mémoires de cinéphile, d’amoureux et d’enfant, pour fomenter cet hommage du jazz à la pellicule qu’il illumine.

Pour « Rolllin’ & Clap », Truffaz et son acolyte de presque toujours, Marcello Giuliani, ont d’abord couché sur papier un générique idéal. C’est un des trucs qui frappe dans la carrière de Truffaz, ce sens du casting – toujours une troupe digne des Marvels, super-héros des textures et des carambolages esthétiques. Ici, en plus de la basse de Giuliani, qui s’en remet à l’acoustique, le groupe s’étoffe des anciens futs de Raphaël Chassin, des claviers minés d’Alexis Anérilles et de la guitare monkienne de Matthis Pascaud.

Peu à peu, l’intrigue de ce disque s’impose. Erik Truffaz s’immisce dans tous les films de sa vie. Pour qui l’a déjà vu sur une scène comprendra qu’il est un acteur de série noire, le chapeau de feutre, le long corps d’escogriffe, on ne sait bien s’il est le méchant ou le gentil, mais il met du drame partout où il souffle. Le cuivre saute d’un personnage à l’autre, il est la voix première – jamais le trompettiste n’a si bien chanté que dans ces avatars de fiction.

Alors, ce catalogue de musiques relève moins de la leçon de cinéma que du festin de compositeurs : Nino Rota, Michel Magne, Ennio Morricone, Alain Romans chez Jacques Tati, Philippe Sarde, tous les scénaristes mélomanes, les génies du surmoi dont les partitions ont pétri nos imaginaires. Et Roll tient de la guérilla libératrice : partout où passe le groupe d’Erik Truffaz, il affranchit les morceaux de leur fonction d’origine. Ce ne sont plus des partitions soumises aux images mais des films miniatures qui débordent l’histoire, des aventures inouïes…

Jeudi 15 juin | Grande Scène | 21h

ROBIN MCKELLE « Impression of Ella »

Robin McKelle / Chant
Danny Grissett / Piano
Geraud Portal / Basse
Jason Brown / Batterie

https://robinmckelle.com/
https://youtu.be/lty4rXHQCE0

A l’occasion de la sortie de son nouvel album en 2023, force est de constater qu’il faut un talent audacieux pour se glisser dans la peau de l’immense chanteuse qu’est Ella Fitzgerald. Robin a déjà montré qu’elle était prête à relever le défi, en reprenant des chansons de cette musicienne légendaire dans ses concerts.
Emotionnellement déchirante sur plusieurs titres de ce nouvel album, Robin recrée l’univers laissé par sa congénère : Interprétation des ballades et scat accompli. Sans essayer de copier, c’est plutôt par sa propre interprétation que Robin lui rend hommage.

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De la country au R&B, Robin McKelle a consacré toute sa carrière à explorer l’immensité de la musique américaine. Avec « Impressions of Ella », l’artiste chevronnée renoue avec son premier amour : le jazz.

“Je n’écrivais plus tellement”, explique-t-elle. “Je chantais peu, et les concerts me manquaient vraiment. Lorsque j’ai commencé à réfléchir à mon prochain projet, j’ai retrouvé un sentiment très présent durant les longs mois de pandémie : une forte nostalgie et le besoin d’un retour aux sources. J’ai senti que c’était le moment de passer à autre chose et de retrouver ce swing traditionnel qui m’a aidée à percer dans ma carrière d’artiste”.

En 2006, son premier album éponyme « Introducing Robin McKelle » explorait une douzaine de standards intemporels des années swing (“Come Rain or Come Shine”, “Night and Day”, “On the Sunny Side of the Street”). Pour son dernier album, McKelle s’inspire de sa plus grande influence artistique : Ella Fitzgerald. “Cette idée m’est venue parce qu’Ella a été ma première introduction au jazz vocal. J’ai tant appris de sa façon de chanter. Son swing et son interprétation résonnent en moi.”

« Impressions of Ella » révèle une Robin McKelle plus expérimentée et avisée. Plus de 15 ans après son premier album, elle est enfin prête à affronter la charge émotionnelle de ces standards du jazz. “Ma voix a mûri, et moi aussi. J’ai senti qu’à ce moment de ma vie, ces paroles avaient un sens pour moi, et que je pouvais interpréter ces histoires, parce que je les avais vécues. Ce n’est pas comme si j’étais une chanteuse de 20 ans qui ne comprend pas vraiment ou n’a peut-être pas encore connu la perte d’un être cher ou du grand amour. Et donc j’ai senti que, à mon âge et avec cette maturité acquise, j’étais prête à revenir à cette musique et à ce répertoire”.

« Impressions of Ella » réunit des morceaux tirés d’un vaste catalogue, notamment des duos avec le Oscar Peterson Trio. Mais cet opus est bien plus qu’un album hommage.
Emotionnellement déchirante sur plusieurs titres, Robin récré l’univers laissé par sa congénère : Interprétation des ballades et scat accompli. Sans essayer de copier, c’est plutôt par sa propre interprétation que Robin lui rend hommage.

Vendredi 16 juin | Grande Scène | 21h

ROBERTO FONSECA « La Gran Diversión »

Roberto Fonseca / Chant, piano
Ruly Herrera / Batterie
Yandy Martinez / Contrebasse
Jimmy Jenks / Saxophone ténor
Ariel Vigo / Saxophone baryton, flûte
Andres Coayo / Percussions
Carlos Calunga / Chant
Roberto Millonario Jr. / Trompette

https://www.robertofonseca.com/
https://youtu.be/jn0gAFgSYp4

C’est vers l’âge d’or de la musique cubaine que se tourne Roberto Fonseca en restituant le décor et l’atmosphère bouillonnante de la Cabane, cabaret où le tout Paris des années 1930 venait danser le mambo, la rumba ou la salsa. Un voyage dans le temps, festif et immersif, auquel le public est invité à participer, comme un rendez-vous donné au swing, à la danse et la sensualité…

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Bienvenue à La Gran Diversión !


L’hyperréalisme s’invite en musique à Jazzellerault ; c’est que, sachons-le, la fameuse Cabane Cubaine investit les lieux pour une folle nuit de danse !


Pour comprendre, rien de mieux que quelques vers de Léopold Senghor sur «La Cabane» :

« Comme je passais rue Fontaine, / Un plaintif air de jazz / Est sorti en titubant, / Ébloui par le jour, / Et m’a chuchoté sa confidence / Discrètement / Comme je passais tout devant / La Cabane cubaine. / Un parfum pénétrant de Négresse / L’accompagnait. »


Un siècle plus tard, c’est le parfum enivrant du talentueux Fonseca qui accompagnera cet air de jazz et nous embarquera dans une danse effrénée.
«Au rythme du jazz et de la musique cubaine, récemment découverte, on dansait furieusement, jusqu’à l’aube, dans les douze ou quinze dancings du quartier », ajoutait l’écrivain Alejo Carpentier dans ses Chroniques. Nous sommes dans les années 30, et la Cabane Cubaine était le plus réputé de ces cabarets.

Aujourd’hui rangé dans la catégorie « Loisir sénior », le concept de dancing se voit brusquement réactualisé par le pari fou de Daniel Florestano, ancien manager du Buena Vista Social Club® et l’actuel du virtuose Roberto Fonseca. C’est l’idée d’un voyage dans le temps. Une déterritorialisation spatio-temporelle. La chaude atmosphère du club de musique cubaine des années 30 s’installe à l’identique au cœur même du Parc de La Villette. L’objectif : remettre à l’ordre du jour le vécu. La musique cubaine doit traverser les corps, les faire swinguer dans toute leur sensualité, et le rôle est donné au public, la musique au service de son audience.

L’idée séduit déjà. C’est carte blanche pour Roberto Fonseca à Paris, mais pas seulement : il relèvera aussi le défi à New York et à Cuba pour une expérience toujours plus immersive dans l’âge d’or de la musique cubaine. Le rythme échevelé de la percussion, l’audace de Fonseca, un orchestre digne du Cotton Club ou du Buena Vista, le décor à l’identique des années 30, tous les éléments nécessaires pour faire valser un public aussi large et diversifié que celui qui fréquentait la Cabane cubaine. Dans les tenues de circonstance, Roberto et ses musiciens interpréteront les morceaux enivrants des années folles de Cuba, inspirés par les grands noms de l’époque, comme le pianiste Lily Martinez, pour n’en citer qu’un.

Que vous connaissiez ou non les pas du mambo, de la rumba vals, boléro contra danse ou de la salsa, vêtus de vos plus beaux atours, vous ne résisterez pas à l’envie de vous déhancher sur les mélodies de celui qui est considéré aujourd’hui comme l’incarnation du renouveau de la musique cubaine.